Physio Ch9-2 Hormones modulateurs endocrines

Physio Ch9-2 Hormones modulateurs endocrines

Chez
les mammifères, il se présente comme un organe impair, formé de deux lobes
contigus coiffant le sommet du cœur, dans la cage thoracique. La production de b endorphines est
plus importante au niveau de la pars intermedia qu’au niveau de la pars
distalis. La pars intermedia produira encore à partir du POMC des
hormones mélanotropes (a , b
, g MSH) alors que la pars distalis produira
surtout l’ACTH, chacun des lobes ayant ces propres modalités de clivage du
précurseur.

Le mécanisme impliqué dans cette activation reste à l’heure
actuelle obscur. Le 1-25 (OH)2 D3 paraît stimuler à la
fois l’influx calcique au pôle apical des entérocytes et l’efflux au pôle
basal. Il induit également la formation dans les cellules intestinales d’une
protéine fixant le calcium, la calbindine D, qui pourrait intervenir dans le
transport intracellulaire de l’ion du pôle muqueux au pôle séreux. Le cœur et le facteur
atrial natriurétique
La démonstration de la sécrétion d’un facteur hormonal par le cœur et plus
particulièrement par le tissu auriculaire est relativement récente puisqu’elle
date des années 1970.

Sources et effets des principales hormones

L’extrémité N-terminale, extracellulaire, de la
chaîne est en général glycosylée et peut comporter plusieurs domaines
différents. L’extrémité C-terminale est intracellulaire et porte l’activité
catalytique. Au niveau des cellules animales, l’organisation en opérons
présente chez les bactéries meilleur site steroide n’existe pas ; les séquences codant pour
différentes unités d’une même structure protéique peuvent même se trouver
sur des chromosomes différents (hémoglobine par exemple). Il doit donc exister
un mécanisme sélectionnant les unités de transcription à activer en fonction
des effets à obtenir.

  • Ces facteurs proviennent en fait du clivage, dans les
    cellules corticotropes, d’une glycoprotéine, la pro-opio-mélanocortine (POMC),
    qui est le précurseur commun de l’ACTH et des LPH ainsi que des b endorphines et des hormones mélanotropes.
  • Les activités relatives des
    angiotensines II et III sont variables d’espèce à espèce.
  • La plus extérieure (zone glomérulée)
    produit des minéralocorticoïdes dont l’aldostérone (figure
    9-9) est certainement le plus puissant et le plus important (95 % de la
    production totale chez l’homme).
  • Si le taux sanguin de cette
    hormone diminue, la sécrétion de LH et de FSH
    va diminuer.
  • Selon les conditions et face à la complexité des répercutions sur le métabolisme, tout peut arriver.

On trouve également des cellules d qui sécrètent de la somatostatine dont le rôle est
d’inhiber toute sécrétion d’insuline ou de glucagon. D’autres cellules encore
produisent un polypeptide pancréatique (PP) dont le rôle physiologique exact
reste toujours inconnu. Il semble qu’il pourrait agir sur les processus
digestifs en stimulant notamment la sécrétion et la motricité gastrique.

Le Complexe Hypothalamo – Hypophysaire

Une hormone est une substance naturelle, constituée par des protéines et dont le rôle physiologique spécifique est la modification (régulation) du fonctionnement des cellules constituant un tissu (regroupement de plusieurs cellules), c’est-à-dire la cible. Mais elles exercent également une
action sur le complexe hypothalamo-hypophysaire en inhibant la sécrétion de la
gonadolibérine. Si le taux sanguin de cette
hormone diminue, la sécrétion de LH et de FSH
va diminuer.

Hormone (généralités)

Il active en fait
l’ouverture de canaux à Ca2+ au niveau de ces structures, favorisant
ainsi sa libération et son accumulation dans le cytoplasme. Le Ca2+
peut donc être considéré comme une sorte de “troisième
messager” ; il agira soit directement sur l’activité de différents
systèmes effecteurs soit via différents types de protéines fixant le Ca2+
(voir plus loin et figure 9-34). Dans
certains cas, comme nous le verrons par la suite, la liaison ligand-récepteur
aboutit à une inhibition de l’activité du système amplificateur au lieu d’une
stimulation. Il y a donc dans ces conditions une diminution de la quantité de
second messager au lieu d’une augmentation (figure 9-31).

→ se comportent comme les hormones peptidiques

Certains sportifs se demandent pourquoi ne pas jouer sur le pic de l’insuline sur le long terme. Certes, elle donne toujours la sensation de faim et le corps pourra manger plus pour prendre de la masse musculaire, mais il ne faut pas oublier son rôle d’accumulateur de graisses et donc un risque de surpoids peut pointer le bout de son nez. Sa concentration varie en fonction du taux de glycémie et de l’index glycémique d’un aliment. Ceci est illustré par l’article publié dans le “British Medical Journal” et dans lequel un médecin rapporte le cas d’un jeune bodybuilder admis à l’hôpital à la suite d’une injection d’insuline et qui a subit de graves dommages au niveau cérébral.

La diminution de la sensibilité à l’insuline induit au niveau hépatique une augmentation de la production de glucose. Au niveau de l’adipocyte, l’insulinorésistance est plus difficile à objectiver et devrait de traduire par une accélération de la lipolyse qui ne se manifeste cependant pas clairement en raison de l’hyperinsulinisme compensatoire qui freine en retour la lipolyse. Cette élévation de l’insulinémie peut, lorsqu’elle est importante, favoriser la prolifération au niveau du derme sous la forme d’un acanthosis nigricans et de papillomes bénins fréquemment observés chez les obèses insulino-résistants.

Il semble que
l’hormone agisse en favorisant l’ouverture d’aquaporines (canaux à eau ou
hydrophores) à la face apicale des cellules. A doses élevées, l’ADH exerce de
plus un léger effet vasopresseur par augmentation du tonus des muscles lisses
des vaisseaux. Ce fut en fait son premier rôle découvert d’où le nom de
vasopressine donné à l’hormone des mammifères (figure 9-6,
section 2.2.1.c). La vasopressine mammalienne paraît
par ailleurs capable de stimuler la production d’aldostérone du cortex des
surrénales, ce qui contribue à faciliter la résorption rénale de NaCl et
dès lors celle de l’eau (voir b, ci-après).

Régulation de la concentration sanguine des hormones

A ce titre, l’efficacité en terme de prévention est plus encourageante que la modification esthétique moins apparente. Dans les cas cités ci-dessus, une injection d’insuline serait très utile, le seul hic c’est le dosage exact car en cas d’erreur posologique, cela peut s’avérer fatal à l’organisme. En fait, les dangers de l’insuline sont beaucoup plus imprévisibles que ceux des stéroïdes et il n’existe pas de dosages précis garantissant des avantages et qui permettent d’éviter de graves effets secondaires. En effets ces derniers augmentent l’insulino-résistance et affectent la tolérance au glucose, ce qui peut considérablement aggraver un problème d’hypoglycémie provoqué par l’insuline.

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